Raymonde ROGER

" Bonjour Madame pouvez-vous vous présenter ?

- Je m'appelle Raymonde ROGER et je viens de Noisy le Grand en région parisienne.

- d'accord et comment se fait il que vous soyez à Villefagnan en Charente ?

- Je venais passer des vacances chez ma nièce et j'ai eu une crise. On a du me faire rentrer à l’hôpital en urgence et de là ils ont du m’amputer des deux jambes. Apres ma nièce m'a trouver une place à la maison de retraite et ça fait un peu moins d'un an que je suis içi.

- Vous étiez donc dans un environnement de ville avec plus de monde qu’içi ?

- Oui tout à fait de beaucoup même. Du coup je suis venue içi pour connaitre la Charente et finalement je ne pourrai rien voir.

- Vous avez quel age ?Raymonde roger

- J'ai 91 ans 

- Vous ne les faites pas du tout. Je vous en donnerai 10 de moins facilement

- Merci j'essaye de rester jeune au moins dans ma tête.

- Vous avez des enfants ?

- Non mais j'ai une ma nièce que je considère comme ma fille.

- Vous avez eu l'occasion de faire des voyages ?

- En France uniquement mon mari était claustrophobe donc on ne prenait ni l'avion ni le bateau.

- D'accord et vous avez été visité quoi en France ?

- J'ai visité le Var car mon frère avait une maison et on allé y passer un mois pendant nos congés payes. Et en hiver on allait en Suisse chez un ami qui avait un chalet. Ah oui c'est vrai du coup j'ai été à l’étranger. Mais c'est parce que l'on pouvait s'y rendre en voiture. J'ai aussi visité la cote Normande et Bretonne. On avait une caravane c’était la liberté alors dés qu'on a été à la retraite on en profité pour visiter. Il y a deux ans je suis allé en Dordogne avec mes neveux.

- Est ce que ça vous fait plaisir ces réunions que l'on fait.

- AH oui c'est bien, ça nous permet d’échanger et d’être tous ensemble *

(* Les entretiens se font en petit groupe selon la volonté des résidents de l'EHPAD du clos des tours.)

- On se revoit alors ?

- AH oui avec plaisir.

- Moi aussi ça me fait plaisir j'aime beaucoup bavarder avec vous.

- La prochaine fois on parle de l'école et de vos souvenirs d'école et des questions que vous auront posés les internautes ?

- D'accord.

- Est ce que je peux vous appeler par votre prénom ?

- Oui au contraire ça me ferait plaisir.

- Merci de faire partie du projet Raymonde et je vous dit à dans 15 jours.

- Au revoir Laetitia."

 

 

 

 

 

 

15 Juillet 2016

Raymonde lors du second entretien evoque ses souvenirs d'école et ses debuts dans le monde du travail :

" J'ai été placé dans une charcuterie comme venbdeuse vers mes 14 ans. Comme le mari ( le charcutier) etait parti à la guerre il y avait deja une vendeuse qui etait plus agée que moi. Elle me pourrissait la vie, meme mes parents n'étaient pas aussi séveres; Un jour ça faisait à peine trois mois que j'etais arrivée elle m'a mis une gifle. J'ai ecrit à mon pere il est arrivé aussitot et m'a replacé aussitot dans un restaurant. On vous laissait pas de repit. Bah oui c'est que j'avais encore deux fréres à élever fallait bien que j'aille travailler.

Mon pere avait dejeuné dans ce restaurant et je me suis retrouvée petite bonne dans ce restaurant. Je n'y suis pas resté longtemps juste le temps qu'on me trouve une autre place à Evreux dans une charcuterie j'y suis restée deux ans jusqu'à la guerre et comme on etait bombardé je suis retourné chez mes parents puis j'ai retravaillé et je me suis mariée à 20 ans.

Je gagnais 90 francs par mois à l'époque comme apprentie que mes parents me laissait pour que je m'achete un petit quelquechose, un vetement, des bonbons. On n'avait pas trop l'esprit depensier et puis il n'y avait pas trop de bricoles à acheter non plus. Vous savez 90 francs c'etait pas gros, le mois est vite passé avec ça !

Faut reconnaitre qu'entre la vie des enfants de notre epoque et maintenant c'est le jour et la nuit.

 

 

Commentaires

  • Gounadia
    • 1. Gounadia Le 04/07/2016
    Bonsoir Raymonde,
    Je suis très touchée par votre témoignage et ravie de faire votre connaissance. Je vous écris d'un pays lointain, le Burkina Faso, situé dans l'ouest de l'Afrique. Je suis ravie d'échanger avec vous. J'aimerais avoir une idée des effectifs scolaires de votre époque et surtout du nombre de filles par classe par rapport au nombre de garçons. Garçons et filles entretenaient-ils de bons rapports, ou les conflits étaient fréquents? Comment les enseignants géraient ces conflits? Merci. Excellente soirée
    • espoirnature
      • espoirnatureLe 18/07/2016
      Bonjour, En fait les garçons et les filles n'allaient pas dans les mêmes écoles donc on ne se fréquentait pas avant le mariage !!! Lors des disputes on essayait de s'arranger entre nous sauf si c’était trop grave la on appelait l'instituteur. J'aimerai bien en savoir plus sur votre pays. Vivez vous à la ville ou à la campagne ? les villes sont elles grandes ? Etes vous déjà venue en France ? A bientôt Raymonde
  • luciecali
    • 2. luciecali Le 02/07/2016
    Bonjour Raymonde,

    je vis à l'étranger, aux USA et j'ai perdu mes grands parents récemment alors ca me fait tres plaisir de parler avec vous de vos souvenirs car j'aimais beaucoup leur demander comment c'était quand ils étaient petits. Pouvez-vous me raconter un peu comment se passait une journée à l'école élémentaire. Qu'est ce qui était différent d'aujourd'hui? Par exmple, donnaient ils des bons points, la discipline etait-elle dure, est ce que vous utilisez des plumes pour écrire? Merci!
    • espoirnature
      • espoirnatureLe 18/07/2016
      Bonjour, Moi aussi ça me fait plaisir de papoter avec vous d'autant que j'ai toujours été très bavarde. J'aimerai savoir ou vous vivez précisément ? Pouvez vous me faire des photos ? Vous venez d'ou en France ? Tout me semble bien différent entre aujourd'hui et à mon époque. Nous utilisions des plumes oui et nous recevions des bons points (moi pas souvent car j'etais bavarde) la discipline était dure oui mais on apprenait mieux et avec plus de respect A bientôt Raymonde

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